Très populaire au Congo comme en RDC, le pondu ou saka saka, plat aux multiples bienfaits, serait aussi cuisiné au Cameroun et en Côte d’Ivoire. Cet article décrira spécifiquement la recette congolaise de ce plat à base de feuilles de manioc.
Origine du pondu
Pondu ou saka saka?
Variantes de saka saka
Recette congolaise du pondu ou saka saka
Le saka saka est une véritable oeuvre d’art. C’est un plat riche en nutriments composé d’une diversité d’ingrédients parfaitement intégrés. Le consommateur qui se regale les papilles est pourtant loin de se douter de tout le travail nécessaire pour obtenir ce regal alimentaire.
Les ingrédients
- Les feuilles de manioc
- De l’oignon
- Du poivron
- De l’ail
- La moitié ou la totalité d’une grosse aubergine
- De la ciboulette
- Du piment
Préparation
La preparation du pondu est simple mais fastidieuse.
Apprêter les ingrédients
- Il faut d’abord laver tous les ingrédients et les couper grossièrement
- Ensuite il faut faire chauffer brèvement les feuilles de manioc dans une casserole pendant 5 min, dans le fond d’eau restée sur les feuilles rincées.
- Il faut ensuite mettre les feuilles légèrement ramollies dans un mortier propre.
Le pilage
Après la préparation des ingrédients, commence alors la partie fastidieuse de la préparation. Il faut se mettre à piler les feuilles.
- Au fur et à mesure qu’on pile les feuilles, il faut ajouter progressivement dans le mortier les autres ingrédients coupés grossièrement.
- Et puis on pile, on pile et on pile.
Cette opération de pilage peut prendre jusqu’à 30 minutes selon la quantité de pondu et d’ingrédients. L’objectif est de piler et ainsi d’écraser tous les ingrédients qui se mélangent donc au fur et à mesure. Cette opération est particulièrement difficile: on a vite mal à la main, on transpire et on peut même être à bout de souffle quand on est débutant! Alors vous êtes avertis.
La cuisson du saka saka
- Renverser le mélange dans une casserole.
- Ensuite, rincer le mortier et renverser cette eau dans la casserole qui contient le saka saka. Il faut qu’il y ait suffisamment d’eau sur le saka saka, presque autant d’eau que de pondu. Cette eau servira à cuire le pondu.
Pendant la cuisson
- Une option encore plus saine que l’huile consiste à ajouter au pondu une solution à base de noix de palme macérées, autrement dit le liquide qui sert à cuisiner la sauce graine. Ce liquide est riche en lipides, en antioxidants et en vitamine A.
Durée de cuisson
Servir le pondu
Bienfaits du pondu
- Les protéines: les feuilles de manioc sont riches en protéines, mais une cuisson trop prolongée peut faire perdre une partie de ces protéines.
- Le fer: grâce à la richesse en fer des feuilles de manioc.
- Le calcium: les feuilles de manioc constituent une source non négligeable du calcium.
- La vitamine A: tout comme les autres légumes à feuilles vertes, les feuilles de manioc sont une excellente source de vitamine A.
- Les antioxidants : les épices et légumes (oignon, ail, aubergine, etc) qui composent le pondu sont riches en antioxydants. Ces antioxydants protègent contre les maladies et les cancers.
Variantes de pondu
- na madesu (pondu à l’haricot): pour ce plat on cuisine le haricot séparément puis on l’ajoute au saka saka en cuisson.
- au poisson (morue, poisson fumé etc): s’il s’agit de poisson cru, il faut cuire ce dernier à la vapeur sur le pondu à mi cuisson. Le poisson est ensuite désossé et mélangé au saka saka.
- na mosaka: Pour obtenir ce plat, il suffit de macérer les noix de palme dans de l’eau tiède et l’ajouter au saka saka aux 4/5 de sa cuisson.
Recette rapide et simple. Je vais la refaire de facon plus diethetique et saine et la publier sur http://www.quoimangercesoir.fr